2013, c'est au tour des jeunes lecteurs...

2013, c'est au tour des jeunes lecteurs de faire battre leur coeur : lectures et rencontres pour découvrir, se faire plaisir et se retrouver dans les écoles et les bibliothèques de Saint-Paul.

Astèr là

mercredi 9 octobre

à 10h30, médiathèque de Saint-Paul : "Les baobabs amoureux" de Maïwenn Vuittenez, éd. Océan (6-7 ans)

à 15h, bibliothèque du Guillaume : "Iris sans souci" de Amélie Billon-Le Guennec et Coralie Saudo, éd. Epsilon (6-7 ans)


mardi 10 septembre 2013

Edgar, le chat souris.

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Astèr-là : mercredi 11 septembre
à 15h, à la médiathèque de Saint-Paul

La nuit, tous les chats sont gris.
Gris souris ?
C’est ce qui pourrait bien arriver à ce chat noir, pas si botté que ça et qui, à la disparition de sa maîtresse, se retrouve déshérité, chaviré, chamboulé, affamé et bientôt… embauché ! Un texte qui va droit au but, qui va droit au cœur. Depuis que je l’ai découvert, « Je ne pense qu’à chat ! ». Il faut particulièrement saluer la qualité de l’illustration qui n’est pas sans rappeler l’humour délicieux de Siné.

Re-visitant les fables de la Fontaine,
Et plus précisément celle de « l’âne et du chien »,
Fabienne Jonca nous offre dans cet album,
Une  façon originale de poser le théor(aime).
Elle y inscrit en prologue la morale de l’histoire :
 « Je conclus qu’il faut qu’on s’entr’aide ».

Fabienne Jonca l’a gardé en mémoire.
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De bêtes affamées, la fable est parsemée,
Mais à l’entr’aide, en résumé,
L’animal est peu accoutumé.
Quand la faim étreint ses entrailles,
Et que le chien, à son voisin, s’adresse,
Attendant que sa faim, il reconnaisse
Et l’aide pour la mangeaille,
En lui concédant de menus restes, qu’ils soient simples ou délicats
Pourvu qu’ils soient digestes, 
Le chien ne trouve personne qui se manifeste.

Fabienne Jonca rétorque à travers siècles à son ami poète
Que l’entraide en 2013 ne serait pas sornette,
Que le monde du travail où l’élite sévit dès les petites classes
Porte en lui autre chose que la lutte des places.
Réplique optimiste, car, dites-moi,
De l’âne ou du chien, du surfeur ou  du requin,
Quel animal vorace aura gardé sa courtoisie
Quand, le faste s’étant enfui,
Il ne trouve plus à manger, au péi ?

Animal en voie de distinction,
Ainsi se vit l’homme, si pareil à Edgar.
A l’instar des demoiselles souris,
Il veut faire le pari
D’être moins avare :
« Je conclus qu’il faut qu’on s’entr’aide ».

Vraiment, foi d’animal
Est-ce « loi de nature »  
Ou délibérément, une question de culture ?

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Il y a, chez Fabienne Jonca,
Dans son engagement pour la littérature,
Dans son invite à la lecture,
Une aspiration de cette envergure :
Un devoir de semer, dès l’enfance, les graines de l’utopie  
Qui pourront faire fleurir, demain, chez l’homme,
Plus de philanthropie.

Elgée

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