2013, c'est au tour des jeunes lecteurs...

2013, c'est au tour des jeunes lecteurs de faire battre leur coeur : lectures et rencontres pour découvrir, se faire plaisir et se retrouver dans les écoles et les bibliothèques de Saint-Paul.

Astèr là

mercredi 9 octobre

à 10h30, médiathèque de Saint-Paul : "Les baobabs amoureux" de Maïwenn Vuittenez, éd. Océan (6-7 ans)

à 15h, bibliothèque du Guillaume : "Iris sans souci" de Amélie Billon-Le Guennec et Coralie Saudo, éd. Epsilon (6-7 ans)


Affichage des articles dont le libellé est Marie-Claude Barbin. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Marie-Claude Barbin. Afficher tous les articles

mardi 4 septembre 2012

Quand les mots manquent la violence explose

de Marie-Claude Barbin, édité chez l'Harmattan
5 à 7 : le 5 septembre 


Selon la presse locale (JIR du 6 Juillet 2012) « la violence péi serait plus sensible qu’en métropole » : 195 000 victimes dans notre île pour la période 2009-2010, des coups qui pleuvent davantage dans les cases, un sentiment d’insécurité exacerbé. Un bilan qui donne une particulière actualité à l’essai de Marie Claude BARBIN, un « miroir » dans lequel l’auteur donne au lecteur la possibilité de « réfléchir » sur la violence réunionnaise.  
L’intérêt de l’auteure pour cette question n’est sans doute pas sans rapport avec l’enfance violentée qu’elle raconte dans son roman autobiographique l’Insensée.[1]
L’auteure ne s’arrête pas aux faits divers et aux crimes passionnels. Elle s’intéresse à la violence sous ses formes multiples, une violence de tous âges celle qui concerne le bébé (le bébé secoué), l’enfant scolarisé (échec, agressivité), l’adolescent (la dépression, l’abus de toxiques, la Tentative de Suicide), la brutalité conjugale (Si tu me quittes je te tue !), la violence intrafamiliale, la maltraitance du 3ème âge. Le texte se présente comme une suite d’articles auxquels le lecteur pourra se reporter directement, dans l’ordre qui lui conviendra. 
 Nul doute qu’il accordera cependant une attention particulière à l’analyse des drames qui, comme la tragédie du Petit Lys d’amour ont marqué notre actualité récente. Comment « des hommes doux et souriants, d’un naturel affable, pacifique et pas envieux »[2] peuvent-ils soudain basculer dans la monstruosité ? La réponse de l’auteure cible moins l’alcool qui accompagne les passages à l’acte qu’un défaut de parole, un manque  de mots capable de transformer une violence secrète, enfouie, refoulée, en barbarie. Mots qui manquent à l’agresseur pour exprimer sa souffrance. Mots qui ne sortent pas, mots coincés dans la gorge d’une victime sommée de se taire et prisonnière de son silence. Mots ravalés de l’accusé prostré dans son mutisme dans le prétoire. 
L’objet de ce texte est de sortir du schéma manichéen du Bon et du Méchant pour proposer une grille de lecture psychopathologique à travers laquelle l’agresseur est aussi reconnu comme victime. À l’issue de sa première condamnation Le Petit Lys d’amour, aurait « manifesté simplement de désir de reprendre ses études de… langues ! »
Pour en trouver une capable d’exprimer ses maux ? 
 
[1] L’insensée, Orphie, 2010
[2] Préface de Jean Jacques Morel, Avocat au barreau de Saint-Denis

mardi 7 août 2012

les essais sélectionnés










vendredi 3 août 2012

le planning des 5 à 7 littéraires

 


Rencontres avec les lecteurs du Réseau de lecture publique saint-paulois à la Médiathèque Leconte de Lisle, organisées par l'association Zazakèl.





 
  • Mercredi 29 août :  Joelle Ecormier. B(r)aises.
  • Mercredi 5 septembre : Marie-Claude Barbin. Quand les mots manquent… la violence explose.
  • Mercredi 12 septembre : Daniel Honoré. Loui Redona.
  • Mercredi 19 septembre : Aude-Emmanuelle Hoareau. Concepts pour penser créole.
  • Mercredi 26 septembre : Catherine Pinaly. Sur feuille de songe.
  • Mercredi 3 octobre : Sudel Fuma. La révolte des oreilles coupées ou l’insurrection des esclaves de Saint-Leu en 1811 à Bourbon, île de La Réunion
  • Mercredi 10 octobre : Edith Wong-Hee-Kam. Entre Mer de Chine et Océan Indien.
  • Mercredi 17 octobre : Yves Bosquet. Le merle blanc. Itinéraire de Raphaël Chane-Nam en terre réunionnaise.
  • Mercredi 24 octobre : Remise du « Coup de cœur des lecteurs saint-paulois ».