2013, c'est au tour des jeunes lecteurs...

2013, c'est au tour des jeunes lecteurs de faire battre leur coeur : lectures et rencontres pour découvrir, se faire plaisir et se retrouver dans les écoles et les bibliothèques de Saint-Paul.

Astèr là

mercredi 9 octobre

à 10h30, médiathèque de Saint-Paul : "Les baobabs amoureux" de Maïwenn Vuittenez, éd. Océan (6-7 ans)

à 15h, bibliothèque du Guillaume : "Iris sans souci" de Amélie Billon-Le Guennec et Coralie Saudo, éd. Epsilon (6-7 ans)


jeudi 13 septembre 2012

Concepts pour penser créole

de Aude-Emmanuelle Hoareau, édité par Zarkansiel
5 à 7 : 19 septembre

Peut-on penser en créole ? Cette langue est-elle capable de véhiculer une pensée ? C’est la question à laquelle, en philosophe, Aude Emmanuelle Hoareau s’efforce d’apporter ici des réponses dans un texte pédagogique nourri de nombreux exemples.
De Batarsité à Zistis en passant par Kroyans, Mobilité, Moucataz et Tanlontan, l’auteure passe en revue un florilège de mots qui émergent du flot des conversations, des mots qui ponctuent le débat réunionnais, des mots qu’elle considère comme des marqueurs d’identité, des balises susceptibles de nous aider à nous frayer une direction dans les friches d’une culture créole à peine débroussaillée.
L’auteure s’efforce de mettre à jour la pensée originale que dissimulent des mots familiers. Elle donne à réfléchir sur les mots clés de la culture réunionnaise, des mots qui ouvrent sur un mode de vie, une manière d’être au monde, spécifique.
Créolité ? Créolie ? Kréolité ? « Il n’y a pas de concept simple », nous rappelle l’auteure.
Questionnement philosophique ou plaidoyer ? Éloge de la créolité ? Défense et Illustration de l’identité, de la langue et de la culture créole ? Analyse  ou Manifeste de la
réyonèzté ? Cet essai, qui s’appuie notamment sur les textes de Danyel WARO, projette un modèle idéal de batarsité.
 
Le texte se consulte comme un abécédaire qui interroge l’ABC, les fondements de la pensée créole. Il finira par épuiser toutes les lettres de notre alfabé. L’engagement de l’auteure au service de l’arkansialité réunionnaise ne laisse pas indifférent.

Le lecteur ne manquera pas de reconnaître, dans le modèle réunionnais décrit comme « 
un tissage  infini des singularités »,  son Fonnkèr, son « identité particulière au sein du mélange ».

2 commentaires:

  1. Les langues des hommes
    reflets de la vie
    marqueurs d'identité

    Pour penser créole et marquer son identité c'est pratiquer la langue :
    Langue créole
    multiraciale
    richesse culturelle

    Pat Lavit. ZZK

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  2. Pour répondre à la réflexion de l'auteur,je dirai que les langues des hommes sont le reflet de la vie et représentent une richesse culturelle et une identité singulière.
    Pour penser créole, la pratique de la langue véhicule des mots familiers et une identité :
    Langue créole
    multiraciale
    identité unique

    Pat Lavit. ZZK

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