2013, c'est au tour des jeunes lecteurs...

2013, c'est au tour des jeunes lecteurs de faire battre leur coeur : lectures et rencontres pour découvrir, se faire plaisir et se retrouver dans les écoles et les bibliothèques de Saint-Paul.

Astèr là

mercredi 9 octobre

à 10h30, médiathèque de Saint-Paul : "Les baobabs amoureux" de Maïwenn Vuittenez, éd. Océan (6-7 ans)

à 15h, bibliothèque du Guillaume : "Iris sans souci" de Amélie Billon-Le Guennec et Coralie Saudo, éd. Epsilon (6-7 ans)


mercredi 9 octobre 2013

Les baobabs amoureux

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Astèr là
à 15h,  
bibliothèque du Guillaume
 

L’histoire de la petite graine, ça vous rappelle quelque chose ? La petite graine qui n’a de cesse de voyager jusqu’à ce qu’elle rencontre… Il arrive que la graine ait besoin d’une queue - une queue de comète - pour venir jouer les Petits Princes sur la terre.
Au début de cette histoire, donc, il y a un Prince. Il s’appelle « Baobab ». Les couleurs chaudes du désert, le jaune d’or des couchers de soleil sur les dunes ne le préservent pas des morsures de la solitude. Baobab est impuissant. Sa grandeur, sa majesté, sa force ne lui sont d’aucun secours. Il rêve de sorcellerie pour le sortir de cette impasse. Il voudrait un miracle : la croissance, à ses pieds, d’un alter-ego, qui le prolonge, comme ses racines.
Le salut vient souvent de là d’où on ne l’attend pas. D’une enfant, par exemple. « On a toujours besoin d’un plus petit que soi ». Le géant s’en remet à la sollicitude d’une fillette qui, à son tour, s’en remet à la sagacité d’une créature plus petite, une créature qui a des ailes, comme Cupidon. L’oiseau reviendra, non pas avec des flèches, mais avec quelque chose d’encore plus petit : une graine, minuscule, qui a encore besoin de soin, d’attention, en un mot d’amour, pour pouvoir grandir jusqu’à toucher le ciel.
Le « Baobab amoureux » est une espèce très rare qui ne vit qu’à Morondava, sur la côte ouest de Madagascar 1. Il présente à l’observateur le spectacle fascinant d’un arbre à double tronc, tendrement enlacés. Comment expliquer l’étonnante exubérance de cette étreinte ? Les botanistes prétendent que cet arbre se divise en deux pendant sa croissance pour produire deux troncs mais « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas » et ce sont ces raisons du cœur que le conte de Maïwenn VUITTENEZ vient ici nous révéler.
Après avoir lu cet album, quand vous irez graver vos cœurs et vos noms sur l’écorce de ces arbres qui se disent « Embrasse-moi », ce sera pour ratifier la Charte des « Baobabs amoureux ».
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Le bonheur, c’est toute une… culture. BAOBAB Et BABOAB ? Non, le couple n’est pas un être qui se divise en deux, pour produire en miroir, une âme-sœur, garantie d’une parfaite harmonie. Le couple passe par la rencontre avec l’altérité, un partenaire qui vient d’ailleurs, d’une autre planète, d’une autre terre, d’une autre culture. Et ce n’est pas fini… L’entente exige encore de l’attention, du soin en un mot, de l’amour.
1 Le tour du monde en 80 arbres, Thomas PAKENHAM, Ed. du Chêne,

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