2013, c'est au tour des jeunes lecteurs...
2013, c'est au tour des jeunes lecteurs de faire battre leur coeur : lectures et rencontres pour découvrir, se faire plaisir et se retrouver dans les écoles et les bibliothèques de Saint-Paul.
Astèr là
mercredi 9 octobre
à 10h30, médiathèque de Saint-Paul : "Les baobabs amoureux" de Maïwenn Vuittenez, éd. Océan (6-7 ans)
à 15h, bibliothèque du Guillaume : "Iris sans souci" de Amélie Billon-Le Guennec et Coralie Saudo, éd. Epsilon (6-7 ans)
samedi 31 août 2013
Création des trophées : les ateliers avec Rdutemps
Retrouvez les photos prises lors des ateliers à la médiathèque de Saint-Paul sur la page Facebook d'Rdutemps en cliquant ici.
jeudi 29 août 2013
Mais où est-donc passé Lapin Bleu ?
Astèr-la : samedi 7 septembre
à 10h30, bibliothèque de Plateau-Caillou
à 10h30, bibliothèque de Plateau-Caillou
Entre
le bleu de la mer et les galets, sur le rivage, il existe pour chacun
une plage d’enfance que le poète, l’artiste, arrivent encore à
toucher du doigt. Légèrement et profondément. A la manière des
vagues qui viennent lécher le sable. Florence Lebouteux, Laurent De
Gebhart, allient la poésie de la photo et la simplicité du texte
pour une plongée dans un univers où, soudain abandonné à sa
solitude, l’enfant s’accroche, le temps d’une peur bleue, à la
main qui se présente à lui pour contenir son chagrin. Quelques mots
– de maman - suffisent pour éclairer le visage de Ti-Julien.
Lapin
Bleu va-t-il enfin montrer le bout de son oreille ? Cette
histoire à répétition nous invite, au fil des pages, à une
recherche où les photos à hauteur d’enfants, font basculer le
monde lorsque le doudou a disparu. L’auteur du « Guide
marmaille » fait refaire à Julien, le parcours d’un
environnement familier où les paysages, les objets du quotidien
réunionnais, les personnes du voisinage deviennent tout à coup
suspects de vol ou de recel. Les cars jaunes se transforment en
bolides capables de transporter Lapin Bleu à l’autre bout du monde
et les piscines en eau dormante, dont il faut se méfier. « Il
y a beaucoup d’endroits pour se perdre » dans ce péi.
Lapin
bleu sera retrouvé entre l’école et la case, entre le familial et
le social, entre l’intime et le public, sur « la ligne de
rive » qui, pour l’enfant, se forme progressivement à partir
du point d’attache qu’est la maison. Sur cette ligne de rive, la
porte, la clôture, le volet roulant de Mr Ah-Thion, la robe de
mamie, les jeans des grands frères et sœurs ont encore la même
couleur pour l’enfant. La main de Moana, « rive reine »,
aide l’enfant à « traverser » pour découvrir au bout
de la rue, de l’autre côté de la rive, d’autres couleurs,
d’autres espaces de « songe ».
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Elgée
Portrait : Florence Lebouteux
Après
Paris, la Bretagne et la Normandie, c’est en 2002 que Florence
Lebouteux s’installe à La Réunion.
Ingénieur
agronome, spécialisée en halieutique (sciences et techniques de la
mer), elle décide en 2007 de se tourner professionnellement vers un
autre secteur : la culture.
Depuis
cette date, elle :
Est
responsable d’une compagnie de spectacles de conte, Karanbolaz, et
travaille avec Sergio Grondin, Shanel Huet, Véronique Insa…
Enseigne
l’accordéon diatonique
Est
auteur jeunesse aux Editions Orphie
Publications
« Le
Guide Marmaille de La Réunion » (2006),
« Max
le requin repenti » (2009),
« Mais
où est donc passé Lapin Bleu ? »(2012)
Portrait :
questions choisies
Vous
souvenez-vous du premier texte que vous avez écrit ?
Comme
beaucoup d’enfants je crois, j’ai écrit des histoires dès que
j’ai appris à écrire. Quant au premier texte qui m‘a semblé
pouvoir être lu par d’autres, c’était un cours de biologie
marine raconté à la manière « il était une fois »
dans l’idée de captiver mes élèves d’alors. Et ça avait
fonctionné.
Quel
livre lisez-vous en ce moment ?
Je
viens de terminer « Notre-Dame de Paris » que je n’avais
jamais lu. J’adore Victor Hugo.
Rencontrer
ou ne pas rencontrer les auteurs des livres qu’on a aimés ?
C’est
une très belle rencontre que celle que l’on peut faire avec
l’auteur d’un livre que l’on a aimé, car nous avons partagé
au préalable un univers, un imaginaire.
Il
m’est arrivé aussi, par deux fois, de rencontrer les livres après
les auteurs ; c’était la même histoire : des femmes
avec lesquelles j’avais vraiment sympathisé et dont j’ai
découvert les écrits après, émerveillée par les mots de mes
amies. Deux très grands moments.
Comment
vous viennent les histoires que vous écrivez ?
Elles
viennent souvent de la réalité. Il y a dans la réalité des
histoires, des faits, que l’esprit le plus imaginatif n’aurait
pu, je crois, inventer. Après, il reste à donner un cadre, à
broder, à dérouler, à assembler…
Des
endroits préférés pour lire ?
Mon
lit, la plage, un banc public…
mercredi 21 août 2013
Mon balon néna 7 trou
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à
15h,
bibliothèque
du Guillaume
L’énigme
- et sa fascination - est inscrite au cœur même de l’humain. Les
devinettes sont universelles. Il s'est même trouvé dans
l'antiquité, un jeune Grec, pour tuer un monstre, à coup de
sirandane !
Arrivant
près de la ville de Thèbes, le jeune homme se trouve face à une
créature au corps de lion et au buste de femme. Celle-ci pose une
énigme à tous les voyageurs et dévore impitoyablement ceux qui
échouent... Elle demande à Œdipe : "Quel être, pourvu
d'une seule voix, a d'abord quatre jambes, puis deux jambes, et
finalement trois jambes".
Sans
hésiter Œdipe répond : "L'homme, car dans sa prime
enfance il marche à quatre pattes, à l'âge adulte il se tient
debout sur ses jambes, et dans sa vieillesse, il s'aide d'un bâton
pour avancer."
Le
Sphinx, de dépit, se jette dans un précipice. Le jeune homme est
accueilli en triomphateur à Thèbes.
Dans
Bardzour Mascarin, BORIS GAMALEYA explique que les sirandanes
sont des jeux sur la langue. Il peut s'agir de simples jeux de mots
que n'importe interlocuteur peut comprendre en se creusant un peu la
tête. C'est souvent plus difficile : une connaissance du monde
créole et de sa culture est alors nécessaire.
Profondément
ancrés dans la tradition orale réunionnaise les sirandanes cachent
la poésie et la richesse d'un peuple. Elles constituent un véritable
marqueur d'identité.
« Défense
et illustration » de la langue créole, l’album Mon balon
néna 7 trou, et plus globalement la collection « Kosa in
shoz » éditée par Tikouti, ajoute une plus value à la
tradition orale :
1)
Par l’écriture des sirandanes. Puisque les veillées créoles ont
disparu, il est important de les écrire pour les transmettre. Si les
auteurs (et traducteurs) puisent dans la mémoire collective, le
choix de la formulation leur revient. De même, celui de la graphie
qu’ils proposent multiple pour que le lecteur s’y retrouve. La
version multilingue du texte (créole, français, anglais, allemand,
espagnol) assure l’ouverture tout en marquant l’universalité du
genre.
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2)
Par l’illustration. En mettant sa créativité au service d’une
forme originale, Florans Féliks associe, de façon surprenante
végétaux et matériaux du quotidien. Elle marie dessin, peinture et
collage pour le plus grand plaisir du lecteur. La composition
(reliure en spirale, pages cartonnées, rabats) s’apparente au
kamishibai et facilite le jeu avec les jeunes lecteurs. L’ouvrage
nous invite à refaire, de la tête aux pieds, le tour de notre
maison. Cette visite malicieuse du schéma corporel prend avec les
illustrations de Florans Féliks une forme énigmatique qui pique la
curiosité tout en préservant le mystère.
Portrait : Florans Feliks
Lignes
de vie
Mwin
lé éné Sinpir la Rényon. Mi viv la Rényon. Moin lé monmon 3
zanfan. Mwin néna diplom Léconomi èk diplonm Bozar (ENS B-A)
Paris.
Mwin
la fine fé inn-dé Montraz mon travay (Bwadébène, Stella
Matutina, Lartotèk).
Mi
ékrir pa bonpé, mi désine plito.
Mi
fé desin pou liv zistwar (W. Zitte), po sirandane (èk Tikouti), po
posèt CD ( D. Waro, Tifrèd, Tiloune, Tikok).
Mi
yinm liv, mi yinm zistwar. Mon personaz mi travay bonpé
ansanm i rès « Granmèrkal ».
Dopi
2004, moin lé prézidant Lantant KAZKABAR ousa i fé lékol dann
savann Bwarouz dan léo Sinpol
- An kréol
- Bénévol
- San lalkol !
Ousa
i travay bonpé la tèr péi (modlaz, bitasyon…).
Publications
Dans
la même collection, Kosa in shoz, Editions
Tikouti :
Pomedetèr
mon granpèr, Texte d’Axel Gauvin, 2005
Album
N°1 , essentiellement consacré aux légumes et
condiments.
Delo
Deboute, 2007,
Album
N°4, essentiellement consacré aux végétaux des
jardins
et des champs.
Max
sanm Timoris, texte
de André PAYET, Prix du
Paille en Queue Jeunesse 2008,
Ankraké
et Océan Editions.
Portrait :
questions choisies
Êtes-vous
plutôt corne ou marque-page ?
Mi
yinm « markpaz » pou sak li lé, mésoman mi itiliz pa li
souvan pou mark la paz in liv. Souvandéfoi, mi korn ali. Markpaz
mwin néna lé koté mon biro konm in zoli zafèr po gardé, po rèv
in liv i sava ansanm-saminm.
Ecrivez-vous
en français ou en créole ?
Mi
ékrir an fransé sinonsa an kréol.
Aimez-vous
relire ?
Mi
yinm lir, arlir, ar-ar-lir in mo, in fraz, in teks, in liv.
Quel
livre lisez-vous en ce moment ?
Mwin
la po ar-arlir in liv i apèl « Femmes qui courent avec les loups »
Rencontrer
ou ne pas rencontrer les auteurs des livres qu’on a aimés ?
Pa
tout liv i donn anvi krwaz lo moun la ékrir. Po désertin liv t’in
shans krwraz osi lo moun pars lo mo ou la lir i pran tout son fors,
tout son limyèr, tout son prézans.
mardi 20 août 2013
Astèr-la : nos rendez-vous
mercredi 4 septembre
à 15h, bibliothèque du Guillaume : "Kosa in shoz : Mon balon néna 7 trou" de Florans Feliks, éd. Tikouli (8-10 ans)
samedi 7 septembre
à 10h30, bibliothèque de Plateau-Caillou : "Mais où est donc passé Lapin bleu ?" de Florence Lebouteux et Laurent de Gebhardt, éd. Orphie (3-5 ans)
mercredi 11 septembre
à 10h30, bibliothèque de Bois de Nèfles : "Il était une fois Mayotte" de Danièle Fossette et Franek Pralat, éd. Orphie (6-7 ans)
à 15h, médiathèque de Saint-Paul : "Edgar, le chat-souris" de Fabienne Jonca et Nancy Ribard, éd. Epsilon (8-10 ans)
mercredi 18 septembre
à 10h30, bibliothèque de Plateau Caillou : "Mais que fait l'ogre ?" de Joëlle Ecormier et Michel Boucher, éd. Océan (6-7 ans)
à 15h, bibliothèque de Bois de Nèfles : "Dans mon soubik" de Annie Grondin et Sully Andoche, éd. Epsilon (8-10 ans)
mercredi 25 septembre
à 15h, bibliothèque du Guillaume : "Kal i sava lekol" de Escletxa, trad. Laurence Daleau, éd. Epsilon (3-5 ans)
mercredi 25 septembre
à 10h30, médiathèque de Saint-Paul : "Anthonin" de Christine Vélia et Céline Deregnaucourt, éd. Epsilon (3-5 ans)
mercredi 2 octobre
à 10h30, bibliothèque de Bois de Nèfles : "Mon voyage en gâteau" de Alice Brière-Haquet et Barroux, éd. Océan (3-5 ans)
à 15h, bibliothèque de Plateau Caillou : "Le rideau du vent" de Agnès de Lestrade et Hippolyte, éd. Océan (8-10 ans)
mercredi 9 octobre
à 10h30, médiathèque de Saint-Paul : "Les baobabs amoureux" de Maïwenn Vuittenez, éd. Océan (6-7 ans)
à 15h, bibliothèque du Guillaume : "Iris sans souci" de Amélie Billon-Le Guennec et Coralie Saudo, éd. Epsilon (6-7 ans)
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