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à 15h,
bibliothèque du Guillaume
L’histoire
de la petite graine, ça vous rappelle quelque chose ? La petite
graine qui n’a de cesse de voyager jusqu’à ce qu’elle
rencontre… Il arrive que la graine ait besoin d’une queue - une
queue de comète - pour venir jouer les Petits Princes sur la terre.
Au
début de cette histoire, donc, il y a un Prince. Il s’appelle
« Baobab ». Les couleurs chaudes du désert, le jaune
d’or des couchers de soleil sur les dunes ne le préservent pas des
morsures de la solitude. Baobab est impuissant. Sa grandeur, sa
majesté, sa force ne lui sont d’aucun secours. Il rêve de
sorcellerie pour le sortir de cette impasse. Il voudrait un miracle :
la croissance, à ses pieds, d’un alter-ego, qui le prolonge, comme
ses racines.
Le
salut vient souvent de là d’où on ne l’attend pas. D’une
enfant, par exemple. « On a toujours besoin d’un plus petit
que soi ». Le géant s’en remet à la sollicitude d’une
fillette qui, à son tour, s’en remet à la sagacité d’une
créature plus petite, une créature qui a des ailes, comme Cupidon.
L’oiseau reviendra, non pas avec des flèches, mais avec quelque
chose d’encore plus petit : une graine, minuscule, qui a
encore besoin de soin, d’attention, en un mot d’amour, pour
pouvoir grandir jusqu’à toucher le ciel.
Le
« Baobab amoureux » est une espèce très rare qui ne vit
qu’à Morondava, sur la côte ouest de Madagascar 1.
Il présente à l’observateur le spectacle fascinant d’un arbre à
double tronc, tendrement enlacés. Comment expliquer l’étonnante
exubérance de cette étreinte ? Les botanistes prétendent que
cet arbre se divise en deux pendant sa croissance pour produire deux
troncs mais « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît
pas » et ce sont ces raisons du cœur que le conte de Maïwenn
VUITTENEZ vient ici nous révéler.
Après
avoir lu cet album, quand vous irez graver vos cœurs et vos noms sur
l’écorce de ces arbres qui se disent « Embrasse-moi »,
ce sera pour ratifier la Charte des « Baobabs amoureux ».
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Le
bonheur, c’est toute une… culture. BAOBAB Et BABOAB ? Non,
le couple n’est pas un être qui se divise en deux, pour produire
en miroir, une âme-sœur, garantie d’une parfaite harmonie. Le
couple passe par la rencontre avec l’altérité, un partenaire qui
vient d’ailleurs, d’une autre planète, d’une autre terre,
d’une autre culture. Et ce n’est pas fini… L’entente exige
encore de l’attention, du soin en un mot, de l’amour.
1
Le tour du monde en 80 arbres, Thomas PAKENHAM, Ed. du Chêne,
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