Astèr-la : samedi 7 septembre
à 10h30, bibliothèque de Plateau-Caillou
à 10h30, bibliothèque de Plateau-Caillou
Entre
le bleu de la mer et les galets, sur le rivage, il existe pour chacun
une plage d’enfance que le poète, l’artiste, arrivent encore à
toucher du doigt. Légèrement et profondément. A la manière des
vagues qui viennent lécher le sable. Florence Lebouteux, Laurent De
Gebhart, allient la poésie de la photo et la simplicité du texte
pour une plongée dans un univers où, soudain abandonné à sa
solitude, l’enfant s’accroche, le temps d’une peur bleue, à la
main qui se présente à lui pour contenir son chagrin. Quelques mots
– de maman - suffisent pour éclairer le visage de Ti-Julien.
Lapin
Bleu va-t-il enfin montrer le bout de son oreille ? Cette
histoire à répétition nous invite, au fil des pages, à une
recherche où les photos à hauteur d’enfants, font basculer le
monde lorsque le doudou a disparu. L’auteur du « Guide
marmaille » fait refaire à Julien, le parcours d’un
environnement familier où les paysages, les objets du quotidien
réunionnais, les personnes du voisinage deviennent tout à coup
suspects de vol ou de recel. Les cars jaunes se transforment en
bolides capables de transporter Lapin Bleu à l’autre bout du monde
et les piscines en eau dormante, dont il faut se méfier. « Il
y a beaucoup d’endroits pour se perdre » dans ce péi.
Lapin
bleu sera retrouvé entre l’école et la case, entre le familial et
le social, entre l’intime et le public, sur « la ligne de
rive » qui, pour l’enfant, se forme progressivement à partir
du point d’attache qu’est la maison. Sur cette ligne de rive, la
porte, la clôture, le volet roulant de Mr Ah-Thion, la robe de
mamie, les jeans des grands frères et sœurs ont encore la même
couleur pour l’enfant. La main de Moana, « rive reine »,
aide l’enfant à « traverser » pour découvrir au bout
de la rue, de l’autre côté de la rive, d’autres couleurs,
d’autres espaces de « songe ».
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Elgée