5 à 7 : 29 août
Lui,
elle… des personnages sans état civil auxquels tout un chacun
pourra plus facilement s’identifier. Elle : Blanche,
Zoreille sans doute, évolue dans un monde d’artistes, de galeries,
d’expositions et de musées. Lui : Noir et Réunionnais,
côtoie le monde des ouvriers et des chantiers routiers. Ce qu’ils
partagent : l’amour, le sexe. Elle l’aime un peu, beaucoup.
Un amour qui vient s’engouffrer dans une antique béance. Il
l’aime, à la folie. Résultat : une passion dévorante, une
relation volcanique, un amour exacerbé par le désir qu’elle
suscite chez lui et par la distance qu’elle maintient toujours
entre eux. Une dépendance amoureuse qui ne manque pas de questionner
le lecteur.
Comme
dans la tragédie classique, l’auteure nous livre l’histoire au
moment où celle-ci va basculer. Nous sommes sur la Route des Laves,
sur les flancs du volcan, dans un décor de scories brûlantes et de
vapeurs de soufre. Un environnement que notre conducteur de travaux
connait bien. Ce décor réunionnais aussi fantasmagorique que
terrifiant sera le lieu de leur dernier corps à corps.
Accident ?
Suicide ? Crime passionnel ? Que s’est-il passé
exactement à ce dernier rendez-vous dans un lit… de laves ?
Le Piton de la Fournaise, le troisième personnage de ce roman, nous
crachera-t-il la vérité ?
B(r)aises
est un texte à deux voix. Celle de l’enquête policière qui tente
d’établir la chronologie d’un drame amoureux. Celle de
l’héroïne, une voix de tête qui se souvient, une mémoire
confuse, presque délirante qui fait remonter à sa conscience les
scènes flash d’un scénario traumatique. L’auteure nous livre un
texte nu, chanté a capella,
comme pour mieux exprimer l’impuissance de l’amour et du sexe
face à la maladie et à la mort.
A lire aussi : la critique de Brigitte Croisier dans "Vous prendrez bien un livre", sa rubrique littéraire dans Imazpress
A lire aussi : la critique de Brigitte Croisier dans "Vous prendrez bien un livre", sa rubrique littéraire dans Imazpress
Samedi 25 août, nous nous sommes retrouvés au Guillaume pour l'Atelier d'Ecriture mensuel de l'association. Une des propositions a été d'écrire à partir d'une phrase de Joëlle Ecormier : " Est-ce son air de proie consentante qui donne aux hommes l'envie de jouer avec elle ? Peut-être est-ce cela qui doit se terminer cette nuit." page 56
RépondreSupprimerSi le coeur vous en dit, comme nous, vous pourrez vous exercer à prolonger ce départ de texte pour partager avec nous votre version. Zaza
C'est ce soir que Joëlle Ecormier ouvre le bal des 5à7 à la médiathèque Leconte de Lisle. CH.
RépondreSupprimerUn premier 5à7 vraiment réussi...
RépondreSupprimerNous avons commencé fort en recevant Joëlle Ecormier.
Une très belle rencontre!!
La manifestation connaît un franc succès. L'équipe de la médiathèque Leconte de Lisle est ravie.
CH.
On était parti avec 1 livre intitulé "Braises". On en est ressorti avec 3 : celui de Joëlle Ecormier, celui de Sàndor Màrai (1900-1898). Ce livre, écrit en 1942 est une longue méditation en dialogue sur l'amitié, qu'accompagne en contre-point la désillusion et l'épuisement de deux hommes solitaires en fin de vie. Et enfin le 3ème texte, approuvée en direct par notre invitée: le texte de Didier ACADINE, membre de notre Association, et interprète dynamique le 29 Août des extraits de texte de Joëlle Ecormier. Peut être aurons nous l'occasion de le découvrir sur le blog prochainement? Elgée pour Zazakèl.
RépondreSupprimerUn 5 à 7 avec Joëlle Ecormier très passionnant comme son roman que je résume en haïku :
RépondreSupprimerB(r)aises
Amour brûlant
Union impossible